Le janayoga
Yoga de la connaissance, correspond aux personnes à caractère intellectuel et conceptuel.
Les origines du yoga remontent il y a plus de 5000 ans, en Inde.
On retrouve les premières traces d’écrits dans des traités traditionnels (les upanishad) datant du VIIème siècle avant l’ère Chrétienne. Mais c’est dans la vallée de l’Indus (actuelle Pakistan) qu’ont été découvertes les plus anciennes représentations d’asanas datant d’environ 5000 ans.
Puis c’est à l’illustre Patanjali que nous devons la compilation de nombreux éléments épars de cette science, qui allait devenir le texte fondateur, les Yogas sutras.
Traditionnellement, le yoga se présente en quatre voies distinctes (marga) mentionnées dans le célèbre texte de la Bagavad gita.
Ces quatre voies sont celles du Jnanayoga, du Karma yoga, du Bhaktiyoga et du Rajayoga. Chacune d’elles répondent à des typologies et capacités d’individus de natures différentes.
Le plus communément utilisé, traduit le terme yoga par union, et fait référence à l’expérience la plus fondamentale de l’être, celle d’un état de présence inconditionné, un état de complétude, de plénitude, d’unité, aussi appelé l’expérience de la non-dualité.
Quand nous parlons d’union, il ne s’agit pas tant de celle du corps et de l’esprit, qui sera une étape préliminaire incontournable dans le cheminement. Mais plutôt celle d’une expérience de fond, où l’individu que nous sommes entre en communion avec la réalité qui se vit à l’instant.
C’est une expérience de grande simplicité qui se révèle quand l’esprit découvre et repose en son état naturel.
Un autre aspect, envisage le terme yoga comme méthode ou moyen, constituant l’ensemble des pratiques formant cet écosystème d’apprentissage. Que ce soit par les quatre voies mentionnées ci-dessus ou bien encore la multitude des pratiques toutes traditions confondues.
Cette méthodologie embrasse à la fois tous les aspects de l’individu dans ses corps, parole et esprit, ainsi que tous les aspects de notre vie comme : se nourrir, travailler, se laver, dormir, la vie relationnelle, etc. Et nous amène finalement à une meilleure compréhension de ce que nous sommes, de notre nature.
C’est un apprentissage et une science de la vie, de la réalité que nous sommes et vivons.
Cette vision globale nous amène à considérer que le yoga ne se résume pas à une simple séance de posture hebdomadaire mais a un véritable cheminement intérieur.
Le plus communément utilisé, traduit le terme yoga par union, et fait référence à l’expérience la plus fondamentale de l’être, celle d’un état de présence inconditionné, un état de complétude, de plénitude, d’unité, aussi appelé l’expérience de la non-dualité.
Quand nous parlons d’union, il ne s’agit pas tant de celle du corps et de l’esprit, qui sera une étape préliminaire incontournable dans le cheminement. Mais plutôt celle d’une expérience de fond, où l’individu que nous sommes entre en communion avec la réalité qui se vit à l’instant.
C’est une expérience de grande simplicité qui se révèle quand l’esprit découvre et repose en son état naturel.
Un autre aspect, envisage le terme yoga comme méthode ou moyen, constituant l’ensemble des pratiques formant cet écosystème d’apprentissage. Que ce soit par les quatre voies mentionnées ci-dessus ou bien encore la multitude des pratiques toutes traditions confondues.
Cette méthodologie embrasse à la fois tous les aspects de l’individu dans ses corps, parole et esprit, ainsi que tous les aspects de notre vie comme : se nourrir, travailler, se laver, dormir, la vie relationnelle, etc. Et nous amène finalement à une meilleure compréhension de ce que nous sommes, de notre nature.
C’est un apprentissage et une science de la vie, de la réalité que nous sommes et vivons.
Cette vision globale nous amène à considérer que le yoga ne se résume pas à une simple séance de posture hebdomadaire mais a un véritable cheminement intérieur.
Il est délicat de savoir à quand remonte véritablement le Hatha yoga, tout comme le yoga de manière générale. Mais c’est autour du XV siècle de notre ère que le texte fondateur de cette discipline fit son apparition, le célèbre Haṭha Yoga Pradīpikā, la petite lanterne du Hatha yoga.
Le Hatha yoga est certainement la forme de yoga la plus connue et qui est à la source des nombreuses déclinaisons contemporaine (Vinyasa, Iyengar, Ashtanga, etc.)
Le Haṭha Yoga Pradīpikā fait apparaitre dans la structure de son texte, l’équilibre et la chronologie qu’il y a entre les pratiques corporelles, respiratoires et méditatives, formant un ensemble cohérent qu’il est important de maintenir si l’on veut voir les fruits de la pratique apparaitre.
Certain textes fondateurs du Hatha yoga font mention d’un nombre de posture aussi nombreuse qu’il y a d’espèces d’êtres vivants. Et parmi celles-ci, 84 sont considérées comme importantes pour finalement dire que 4 d’entre elles sont essentielles, toutes des postures assises dédiées à la méditation.
Il est important de se rappeler que la dimension posturale n’est qu’un préliminaire, le point essentiel étant la pratique contemplative.
Le Hatha yoga est aussi intimement connecté au raja yoga (le yoga royal) qui présente une vision plus large que celle de simples exercices corporel ou méditatif, incluant ainsi une dimension éthique dans l’apprentissage.
La considération peut être multiple.
Cela peut aller du simple besoin d’assouplir le corps, de l’entretenir, le renforcer, ou encore, de mieux l’accompagner dans le processus de l’âge passant.
Certains y voient un moyen de retrouver le calme et la sérénité intérieure, de mieux vivre le ressassement des pensées ou encore davantage « gérer ses émotions », « d’être plus zen » comme on dit.
Et d’autres y voient encore une hygiène de vie, du corps et de l’esprit.
Tout ceci est juste quelque part, et nous pourrions avancer ainsi et en récolter un certain nombre de bienfaits.
Mais il y a une vision plus profonde et fondamentale que nous ignorons peut-être. Celle d’une quête ou d’un cheminement nous invitant à tourner notre regard vers l’intérieur, à nous ouvrir à cette dimension et à nous familiariser aux divers phénomènes que sont nos pensées, nos états, émotions, idéations et croyances, d’en comprendre leur nature et finalement leur « réalité ».
De cette compréhension profonde découlera à la fois une meilleure connaissance de soi et l’autre dans ses singularités, mais aussi une liberté possible, un espace laissant place à un bonheur non conditionné.
L’approche proposée se veut équilibrée, et adaptable à chacun(e). Elle est basée sur le ressenti, l’écoute intérieure, de façon à s’ajuster en permanence entre l’effort et le lâcher-prise. Il s’agit de chercher le juste milieu : ni trop, ni trop peu. La conscience des sensations corporelles, qui s’affine au fur et à mesure de la pratique, facilite cet ajustement.
Les cours de yoga sont basés sur un travail physique et mental : postures, enchaînements, techniques respiratoires, méditation, relaxation. La synchronisation du corps avec le souffle est un élément clé de la pratique, qui favorise une meilleure qualité d’être.
La partie asana est issue de l’école Sivananda et s’axera progressivement sur ce qui est appelé la « Série Rishikesh » par André Van Lysbeth. Elle fut élaborée initialement par Swami Sivananda (1887-1963) à partir d’asanas fondamentaux. Elle est un ensemble complet et équilibré pouvant servir comme pratique régulière.
L’approche des asanas dans la lignée Sivananda, n’est pas une approche basée sur l’enchaînement, mais vise plutôt la stabilité dans la posture en demeurant en celle-ci.
Le facteur temps joue un rôle primordial lors le maintien de la posture :